Carnets de voyage

Nous partons ensuite passer l'après-midi à la plage de Guatemala, à l'embouchure d'un fleuve sur l'Océan. Comme partout sur les côtes Guyanaise, l'eau est marron, ce sont les alluvions charriés par les fleuves et rivières qui donne cette couleur. Par contre, aucune pollution , à part peut-être le mercure qu'utilise les orpailleurs clandestins, mais les sites aurifères sont très loin de la côte.

Nous passons le temps en baignade, ballade à pied sur le sable au milieu des palétuviers et des innombrables troncs d'arbres amenés sur le rivage par l'Océan. Nous sommes Dimanche, la plage est fréquenté par de nombreuses familles, comme dans beaucoup d'endroits sur la planète, les enfants jouent, la mère bronze et le père est à la pêche. Scènes et décors ordinaires pour eux, mais un rêve éveillé pour moi.

En haut, lever de soleil sur la pointe des amandiers

En dessous, le soleil se couche sur Cayenne.

Manu est parti chez le mec qui l'héberge pour un mois environ, je me retrouve donc seul, il faut bien reconnaître que ça fous les boules. A force de tourner en rond dans ce placard et en plus avec un peu le blues, il faut que je sorte. Un tour sur la plage, c'est le seul endroit de Cayenne où il fait bon. Sur la pointe des Amandiers, la brise marine et les vagues de l'océan détendent le corps et l'esprit.